Lionel Guyon en concours

Sport
Cet article a été publié le : 15 février 2013 à 12h08
Lionel Guyon en concours


1. Avez-vous un porte-bonheur ?

« Non, il ne faut pas être superstitieux, ça n’apporte rien. »

2. Quelle est la première chose que vous faites en arrivant en concours (après avoir garé le camion et mis votre cheval au box) ?

« Je m’enquière de l’état psychologique de mon cheval, s’il est nerveux ou serein. Je le connais tellement que je le vois dans ses yeux. Mais je n’ai pas de rituel précis, parfois après je vais chercher un hôtel, parfois je vais sur le terrain… ça dépend ! »

3. Quel est le dernier exercice que vous faites avant de rentrer sur le carré ?

« Je vérifie si mon cheval s’arrête correctement et arrive à garder une bonne immobilité. Cela permet d’avoir une bonne idée de son état psychologique et émotionnel. »

4. Quand ne peut-on plus vous parler ?

« Une fois que je suis en piste ! Je suis généralement assez perméable, même juste avant de rentrer, on peut encore me parler. Après mon passage, si ça c’est vraiment mal passé, c’est plus difficile, mais avant, tout va bien ! »

5. Combien de reconnaissances faites-vous pour un cross ?

« Pour un Grand National, j’en fais 3 et pour un international, plutôt 4. D’une part la distance est plus longue et on reste aussi plus longtemps sur le concours donc on a plus de temps. Et pour les jeunes chevaux, j’en fais une… quand j’ai le temps ! Non, en fait, cela m’est arrivé une fois de découvrir le parcours en même temps que mon cheval et ce n’est pas très agréable ! »

 

Lionel Guyon dans le stade de Greenwich Park (photo Pierre Barki)

 

6. Vos chevaux ont-ils un toilettage particulier (motif sur la croupe, paillettes…) ?

« Non ce n’est pas mon genre ! »

7. Qu’y a-t-il sur le tableau de bord de votre camion ?

« Un paquet de bonbons, et quelques fois une bière pour le retour si ça s’est bien passé ! »

8. Combien de temps prévoyez-vous pour votre détente avec Nemetis ?

« Pour le dressage, si je passe tard dans la journée, je le monte une fois le matin et je prévois 30 minutes de détente juste avant de rentrer en piste. Si je n’ai pas le temps de le monter deux fois, je prévois 45 minutes de détente. Pour le CSO, c’est 30 minutes avec un minimum de sauts (pas plus de 20). Pour le cross, sur un Grand National je prévois 30 minutes, pour un format plus long, je fais une détente de 45 minutes avec différentes phases : d’abord un échauffement basique aux trois allures, puis une phase plus active avec des galops rapides, parfois quelques petits sauts, etc. pour augmenter la température et le rythme cardiaque, puis après un retour au calme, on attaque la préparation à l’obstacle. »

Avez-vous un dernier conseil à donner pour aborder une compétition ?

« Le plus important est de garder la tête froide et de s’engager dans des épreuves que le cavalier et le cheval sont capables de courir pour pouvoir être confiant pendant le concours. »

 

HF