Après Lexington, le Mondial du Lion d’Angers

Sport
Cet article a été publié le : 05 octobre 2010 à 22h01

15 h 30 pétantes, devant la ferme du Haras du Lion-d’Angers. Ils sont très peu à avoir mangé le rendez-vous. C’est l’automne, nous sommes le 2 octobre, c’est jour de fête pour les bénévoles du Mondial des Jeunes Chevaux, accueillis pas Jean-Michel Foucher, le directeur technique du concours, et Claude Dauxais, président du Lion-Equestre, co-organisateur de l’événement avec les Haras Nationaux.

Le soleil inonde le Parc de l’Isle Briand, la journée démarre sous les meilleurs auspices, et Christian Boutelleau, le bras droit de Jean-Michel Foucher, joue avec grand plaisir et savoir-faire les maîtres de cérémonie. Tout au long de l’après-midi, au volant de son tracteur, faisant office de bus, c’est plus pratique et plus convivial, il va promener ses invités sur le parcours du cross. S’arrêtant, sur chaque obstacle, pour en faire découvrir toutes les subtilités de saut. L’homme connaît son sujet sur les doigts d’une main.Intéressant, passionnante, cet avant-première ! Tout le monde a le sourire, chacun écoute avec attention la leçon….Une oreille toutefois collée sur les portables. Au même moment, à Lexington, Pascal Leroy, déroule son parcours de cross.Au gué, la petite foule retient son souffle, plus qu’un obstacle et le Français boucle son tour sans incident. Dans les minutes qui suivent, Stanislas de Zuchowicz rend une copie toute aussi parfaite.Transporté dans un grand élan de bonheur, tout le monde, peut rejoindre la ferme et fêter dignement cette réussite, autour d’un verre d’apéritif pétillant. Jean-Michel Foucher et toute son équipe ont mis les petits plats dans les grands, pour remercier, comme il se doit et de manière conviviale,  tous ceux et celles qui, dans moins de trois semaines, vont se dévouer corps et âme pour la réussite de ce vingt-cinquième anniversaire du Mondial.

Le barbecue, dans la cour, rougit de braises. L’odeur de grillade embaume l’atmosphère, on  trinque une dernière petite fois, avant de rejoindre la grande salle où trône une table soigneusement et intelligemment  dressée pour que chacun ne puisse perdre aucune miette du spectacle qui se déroule, simultanément, à Lexington. On laisse, pour un instant, l’entrée de côté, on croise les doigts. Arnaud Boiteau est en piste. Ses deux refus vont, un instant, refroidir l’atmosphère…. Mais, heureusement, entre la poire et le fromage, on peut compter sur Donatien Schauly, le petit prodige. On mise sur lui pour remettre la France sur les rails.On connaît la suite. Contre mauvaise fortune tout le monde fait bon cœur. On analyse à chaud cette contre performance tricolore. On se dit que c’est dommage.

Que demain sera un autre jour ! Que le Mondial, du Lion (21 – 24 octobre) cette fois-ci, devrait remettre du baume au cœur au sein de cette famille de passionnés du complet. Un Mondial qui s’annonce haut en couleurs avec un cross où l’ingéniosité et la beauté des obstacles méritent, à elles-seules, le déplacement.

G. F.