Le cri du coeur de Claude Dauxais

Sport
Cet article a été publié le : 20 octobre 2010 à 16h47

Le public est pour nous le premier et le plus grand des sponsors de ce Mondial du Lion-d’Angers des jeunes chevaux. Il est indispensable, il nous fait vivre. En plus, c’est un public exceptionnel qui se comporte bien, qui envahit le domaine de l’Isle-Briand en famille, avec les landaus, les gamins… En fait, il y a une véritable fiesta grâce à lui.

Maintenant, en tant que président du Lion-Equestre, co-organisateur de l’événement avec les Haras Nationaux, je suis très inquiet aujourd’hui. Une inquiétude que partage les organisateurs de ce concours, les bénévoles. Le climat social actuel ne nous permet pas de savoir si tous ces spectateurs (40 000, la saison dernière)  auront le carburant suffisant pour rouler.

On comprend fort bien qu’ils privilégieront le boulot du lundi matin et que les gens visent à réduire leurs déplacements. Mais, sincèrement, on a besoin de nos supporters. Pour nos vingt-cinq ans, si la fréquentation du concours descend de 20 ou 30%, c’est très, très grave.

On peut comprendre aussi les gens qui font grève, mais pour nous cela tombe vraiment mal. Ce Mondial, c’est un événement par an. Si celui-ci est raté, ne connaît pas un succès populaire, on peut être pessimistes pour l’avenir.

Maintenant, faites pour le mieux.

Claude Dauxais