CCI*** : les Bleus pétillent à Saumur

Sport
Cet article a été publié le : 22 mai 2010 à 18h40

Avec six chevaux au départ du CCI***, Laurent Bousquet ne peut qu’être satisfait du résultat. Une épreuve aussi enrichissante que le CIC**. Il s’explique tout d’abord sur le forfait de Jean-Marie Bazire. « Pour Lamioche de Lavaud avait un petit doute, on a donc décidé de ne pas la faire partir sur le cross. »

Mis à part cela, il est rassuré sur l’état de sa cavalerie. Il en est même assez disert en parlant de Edouard Legendre en selle sur Lanacan, auteur d’un bon tour. « Un tour relativement sage au niveau du chrono, mais il craignait un peu le terrain ferme, il a donc couru ce cross à sa main. » Il devient très élogieux sur Escape Lane, le partenaire de Didier Willefert. « Un parcours très satisfaisant parce que le cheval n’a pas couru depuis deux ans.' » Et les dix-huit du crack ne l’inquiète pas. « Il est potentiellement sélectionnable. Il lui manque seulement une qualif en CIC*** et je pense que le rendez-vous du Pin sera un passage obligatoire. Mais, c’est très satisfaisant. J’avais dit qu’il court à sa main, après un interlude de deux ans, il n’était pas question de le mettre dans le rouge. Il est en pleine forme, mais il ne disputera pas de très grosses épreuves. Il s’agit de le maintenir en forme. » Un entraîneur national un peu dépité, très déçu par la mésaventure survenue à Eric Vigeanel. Le Vendéen qui a fait un tour magnifique avec Kalin de Burgo. « Il était dans ses minutes pour arriver à l’heure, puis il est arrêté parce qu’un obstacle est détruit par un autre concurrent. Le cheval a eu du mal à repartir, il fait une faute à la suite. » Il le reconnaît, un parcours très positif pour son premier trois étoiles, décevant par le résultat. « Mais, Kalin a montré un très gros potentiel. »

 

Un magnifique cédric Lyard

Pour Narcos de Soulac, l’une des autres très grandes satisfactions de la journée, Laurent Bousquet laisse parler Cédric Lyard, son cavalier. « Il a bien sauté partout, je suis parti à sa main. Il ne m’a jamais lâché, il a sauté parfaitement bien, il s’est vraiment baladé. Je suis ravi. Il a une grosse qualité de sauts et il et mentalement assez mûr. Aucune inquiétude, je lui fait confiance, c’est un cheval agréable à monter. »

Un parcours magnifique à l’image de celui de Jean Teulère. « Les pilotes sont exceptionnels, ajoute Laurent Bousquet. Avec les deux, on a effectivement assisté à deux parcours très fluides. « Ce qui est drôle avec deux chevaux très différents. Celui de Cédric est très prêt du sang, il parait assez lourd, mais finalement, il possède une très grande foulée. Et Cédric le monte très fluide, cela le fatigue moins. Et puis Jean Teulère que l’on a plus à présenter avec un Matelot, un cheval assez chaud. En début de parcours, il a fallu le caler, mais ensuite, Jean ouvre les mains, à partir de la troisième ou quatrième minutes, et le cheval est magnifique. » Mais, il reste le problème du dressage à caler. Un petit souci en ce moment, mais quand on voit le cross qu’il déroule… Et en l’occurrence, il ne s’agit pas d’un problème de dressage pur. « Mais psychologique, mental qui le rend très difficile à piloter sur le rectangle. Mais on a quelques semaines et mois pour remédier à cela. »

Mention bien générale.

Guy Fichet