Obstacles de cross : les obstacles de terre, par Pascal Morvillers

Sport
Cet article a été publié le : 20 juin 2011 à 13h08
Obstacles de cross : les obstacles de terre, par Pascal Morvillers


Pascal Morvillers, cavalier olympique, organisateur du CCI** de Compiègne et chef de piste national, a choisi de nous expliquer les obstacles de terre. 

« Ils sont de différentes sortes : la butte, la banquette, le contre-haut franc et le contre-bas, le chapeau de gendarme, le piano, etc. On peut aussi les trouver dans des combinaisons : par exemple avec un contre-haut, saut de puce et vertical panoramique. Si on prend l’exemple d’un contre-haut, on

l’aborde à peu près de la même façon qu’un vertical. Le cheval doit être tendu sur ses rênes et le cavalier va chercher à l’éloigner de la marche pour lui laisser la place de poser ses antérieurs. Mais il ne faut pas non plus partir trop loin car les postérieurs doivent suivre aussi.

 

A l’origine, il s’agissait d’obstacles de course. Cela fait partie des obstacles essentiels à l’éducation du jeune cheval : si on se plante dans la première séance, on va trainer ce problème un moment, alors que si on s’y prend bien, on ne doit plus en entendre parler par la suite. Il faut d’abord commencer par monter sur des buttes en pente douce aux trois allures, pour l’habituer à prendre de la hauteur et à enchaîner montée et descente rapidement. Après on peut placer de petits obstacles mobiles plusieurs foulées devant ou derrière la butte, puis les rapprocher de plus en plus jusqu’à pouvoir en mettre un au sommet.

 

En général, ce sont des obstacles qui impressionnent le cheval : il a donc tendance à se rééquilibrer tout seul à la vue de ce qui lui apparaît comme une montagne. Ce ne sont donc pas des obstacles qui demandent beaucoup de préparation avant l’abord. Pour le cavalier cela nécessite un très bon équilibre et une grande solidité dans ses appuis. Pour le cheval, il s’agit surtout d’agilité. »

 

Photo de Gwendolen Fer et Leria avec l’amical soutien de « Les Garennes »