Lettre ouverte à Jean-Lou Bigot

Sport
Cet article a été publié le : 03 juin 2010 à 18h34

1er après le dressage dans le CCI*** de Bramham

Le cavalier saumurois occupe le haut du classement provisoire à l’issue de la première journée de dressage. Une performance que nous avons osé saluer par cette petite lettre ouverte. »

Je ne cours pas après la reconnaissance, mais quand on vous sollicite un peu moins, vous pouvez en souffrir. Même quelqu’un, comme moi, un peu introverti. », souligne, parfois, Jean-Lou Bigot. Alors, pour votre plaisir et le nôtre permettez-nous de vous adressez ces quelques mots.

Nous n’en sommes qu’au dressage et la route reste semée d’obstacles avant de franchir la dernière barre du jumping de ce CCI*** de Bramham. Mais, peut-on raisonnablement passer sous silence votre performance. Vous occupez le haut du classement provisoire. Ce n’est pas rien ! Quelques foulées devant Eric Vigeanel, que demandez de mieux. Cela réchauffe notre fibre patriotique.Vous qui prenez, sans doute plus que d’autre encore, du plaisir à cheval.

« La seule chose que je sais encore faire le mieux ». Et bien ce cheval, qui soulage les maux du quotidien, vous le rend bien en ce début de saison 2010. Et ce n’est que justice.

« Aujourd’hui, poursuiviez-vous en 2009, j’en suis convaincu, l’équipe de France me manque. Je croyais pouvoir vivre sans. La soif de remonter des belles grosses épreuves m’enivre. Physiquement, mentalement je m’en sens capable. La motivation est bien réelle, l’adrénaline est là. »

Alors n’auriez-vous pas trouvé en Lotus de Gaubaude l’artiste pour reconstituer un duo de solistes promis aux feux de la rampe, dans les plus beaux théâtres du complet ? Voilà cinq printemps que vous partagez le quotidien de ce crack de 11 ans.

« Il a du talent à revendre, reste assez égal sur les trois disciplines. Il est capable, et l’a prouvé, de conserver ses points de dressage. Mais, je ne veux pas aller plus vite que la musique. »

Soit ! Mais vous méritez encore d’être honoré très vite… Qui sait en Amérique ?

Guy FICHET