Londres 2012 : « des Jeux qui vont rester dans la légende »

Sport
Cet article a été publié le : 02 mai 2012 à 13h09
Londres 2012 : « des Jeux qui vont rester dans la légende »


Mardi 24 avril, les cavaliers de la longue liste embarquaient pour Londres visiter le site olympique de Greenwitch Park. Alors que Donatien Schauly et Denis Mesples avaient déjà

découvert ce terrain l’an dernier pour la compétition test, les 8 autres cavaliers découvraient le terrain pour la première fois. Jean-Lou Bigot n’était pas de la partie car blessé aux adducteurs suite à sa chute à Pompadour, mais il était remplacé par Aurélien Kahn, qui a confirmé en début de saison les bons résultats obtenus l’an dernier avec le grand Cadiz. Quant à son éventuelle intégration dans la liste A, il avoue son ignorance : « tout ce que je sais, c’est que je participe aux stages fédéraux avec Henk Nooren et Hartwig Burfeind depuis un mois et demi. »
La délégation française est donc arrivée en train à Londres le matin, et après 1h de métro, a découvert le parc de Greenwitch. Astier Nicolas en parle encore avec émerveillement : « Imaginer les Jeux Olympique à cet endroit, c’est magique, féérique! Il faut imaginer les carrières sur pilotis, la décoration, les obstacles… au milieu de ce terrain ombragé et valloné, situé juste au-dessous de l’observatoire de Greenwitch… Je suis persuadé que ces Jeux vont rester dans la légende et ça donne vraiment envie d’être du voyage! » « Le parc est plutôt petit, je pense que ça donnera à l’épreuve de cross un côté un peu plus familial et convivial que ce qu’on peut imaginer habituellement pour les Jeux Olympiques. », ajoute Aurélien Kahn.
Nos cavaliers ont pu découvrir, dans une ambiance tout à fait détendue, le tracé du parcours de cross. « La piste était travaillée, donc on pouvait déjà voir où il faudra passer. », explique Astier. Bien sûr, les obstacles ne sont pas encore montés. Seuls un contre-bas et l’un des trois gués sont déjà en place. « J’ai attendu d’avoir fait la reconnaissance avant de me faire une impression », raconte Aurélien. « Si on résume le parcours, on va avoir 5 à 6 minutes de dévers, de tournants, de descentes et de montées, donc on imagine bien l’importance que va jouer le chronomètre. Je pense que Cadiz a toutes les qualités requises pour cet exercice. De plus, après un tel cross, on imagine que beaucoup de chevaux seront cuits pour le CSO. Mais Cadiz, le CSO, c’est son truc ! Même fatigué, il pourra toujours faire les 2 tours éventuels mieux que la plupart des chevaux. Il est fait pour cette compétition ! »
Si Donatien Schauly et Nicolas Touzaint sont, après leur nouveau succès à Pompadour, assurés de faire partie de l’équipe, les autres sont toujours « en observation ». Aurélien s’exprime avec sagesse : « Je suis serein par rapport aux qualités de mon cheval, mais j’ai vécu trop de déceptions pour être confiant vis-à-vis de ma sélection. »
Photo issue du site www.london2012.com
HF