Maxime Livio, parrain de l’opération séduction, raconte ses débuts en compétition

Sport
Cet article a été publié le : 08 juillet 2011 à 6h30
Maxime Livio, parrain de l’opération séduction, raconte ses débuts en compétition

Maxime Livio et Jaipur II - photo Dominique Gauthier


Maxime Livio se réjouit de l’opération « Découvrez de nouvelles sensations ». Il donne quelques conseils aux cavaliers qui y participeront, pour la préparation du jour J : « Pour préparer le dressage, il faut vraiment apprendre à

s’assoir dans sa selle. A ce niveau, c’est finalement la plus grosse difficulté de ce test! Et pour le cross, il n’y a pas d’appréhension particulière à avoir, car ça se monte exactement de la même façon que du CSO, avec juste un peu plus de galop. »

Maxime se souvient avec émotion de sa 1ère épreuve de Complet : il avait 12 ans et faisait une épreuve de niveau Amateur 2 avec son petit cheval d’1m50, Éclair de Mons. « Je n’avais pas été très brillant! En dressage, j’ai fait plusieurs erreurs qui m’avaient classé dans les 10 derniers. En CSO, j’avais dû faire 2 refus et 1 barre car Éclair était assez compliqué. Sur le cross, j’avais été beaucoup trop vite et j’avais eu 10 pts de pénalité d’avance. Mais à la fin du concours, j’étais plus motivé que jamais à en refaire car le cross m’avait procuré des sensations étonnantes. Je me suis dit qu’il y avait du travail, mais qu’on pouvait y arriver. La fois d’après, sur le même niveau d’épreuve, j’étais classé. »

Après sa victoire au Championnat de France Cadet en 2002, il a décidé de continuer dans cette voie. « Je trouve cette discipline très intéressante car elle regroupe trois épreuves contradictoires par nature. Le 1er test est le dressage où on doit rassembler les chevaux au maximum pour réaliser les figures demandées. Le lendemain, on est obligé de les ouvrir pour rentrer dans le temps sur le cross et le dimanche, on doit à nouveau les refermer pour le CSO. C’est une gymnastique difficile à la fois pour le cheval et le cavalier, mais quand on trouve le juste dosage, c’est surprenant de voir à quel point les chevaux prennent du plaisir à le faire. »