Mondial du Lion : présentation du cross

Sport
Cet article a été publié le : 21 octobre 2011 à 7h44
Mondial du Lion : présentation du cross


Alors que les concurrents ont repris la compétition ce matin dans le froid et le brouillard, toutes les têtes sont déjà tournées vers le cross. De l’avis des cavaliers, le cross des 7 ans parait un peu plus délicat que les années précédentes. Pour Jeanette Brakewell, 3ème au provisoire hier, c’est surtout le début du parcours qui l’inquiète : »les obstacles arrivent vite, le terrain est aussi très valloné au début. Je crains que les chevaux puissent être choqués dès le début du parcours. » Pour Nicolas Touzaint, ce sont surtout les 2 combinaisons à la fin, sur des chevaux éprouvés, qui pourraient poser le plus de problèmes.

Quant au CCI*, Mickael Jung estime que c’est un cross difficile mais formateur, avec de longues galopades pour laisser le temps aux chevaux d’appréhender l’obstacle suivant. « Le parcours est bien fait, sans piège pour les chevaux. Pour moi, Le Mondial du Lion est la meilleure compétition qui existe pour les jeunes chevaux. Et en général, les parcours sont toujours très bien pour mes chevaux! »

« Deux questions à Pierre Michelet, Chef de piste international :

Pouvez vous nous présenter en avant première le parcours de cross que ces jeunes chevaux de 6 et 7 ans affronteront samedi ?

« Les 6 ans courent un CCI* et les 7 ans un CCI**. Bien que ce soient des jeunes chevaux, nous sommes ici au Mondial du Lion sur les normes techniques classiques et des distances maximales à parcourir. Pour la plupart des chevaux, ce sera la première fois qu’ils galoperont si longtemps, la récupération sera une des clefs du succès.

Comme chaque année ici, le public pourra découvrir des obstacles magnifiques. L’emblématique œil, placé au centre d’un hibou de 6 m de haut mais également, la nouveauté pour ce millésime, deux dragons que les chevaux auront à franchir, de part et d’autre d’une butte.

A ce propos, Je tiens à saluer le travail de Jacques Bouguier, charpentier du haras, dont les constructions sont de véritables œuvres d’art qui font chaque année le ravissement aussi bien du public que des cavaliers. »

Est-ce que le parc d’obstacle, si varié ici, entre en ligne de compte quant à la construction de votre piste ?

« Il me permet d’interpeler, en quelque sorte, visuellement les chevaux. La sélection doit se faire sur la qualité intrinsèque afin de valoriser ceux qui ont « la classe » pour devenir de futurs grands. Cela passe par un courage exemplaire. C’est notamment en cela, que le Parc d’obstacle est un atout majeur, il me permet de proposer un éventail de difficultés très large.

Autre point clef, le vallonnement du terrain qui permet de tester les qualités de fond et d’équilibre des chevaux. Je peux dire que le cheval qui tracera un parcours sans encombre est prêt à évoluer dans l’avenir, vers le plus haut niveau. »

(Source FFE.com)