Pascal Dubois, le DTN, ravi d’être à Saumur

Sport
Cet article a été publié le : 23 mai 2010 à 12h14
Pascal Dubois, le DTN, ravi d’être à Saumur


Pascal Dubois, le directeur technique national au sein de la Fédération française d’équitation, a fait le détour dans le Saumurois. Disponible à souhait, il a bien voulu passer à la moulinette du question – réponse.

Pascal Dubois, vous êtes à Saumur parce qu’il fait beau 

Effectivement le soleil est au rendez-vous, c’est très agréable. Plus sérieusement, je suis là parce ce CCI est un très beau concours. Un concours que je vois grandir d’année en année avec des petites améliorations par ci, par là. Cela se ressent, et le public est au rendez-vous. Un concours de référence, c’est important.

 

Avec un objectif semble-t-il bien ciblé ?

On n’a peut-être pas les grandes têtes d’affiche couples, même les grands cavaliers sont là. Et cette saison, c’était une volonté de sortir à l’étranger avec les grands couples référents. Ici au contraire, à quelques exceptions près, on a centré l’objectif sur les chevaux en devenir. Tout le monde aura d’ailleurs pu constater qu’ils se sont très bien comportés. C’est bien, cela nous permet d’être sereins.

 

Laurent Bousquet est enfin bien installé dans son poste aujourd’hui ?

Je n’avais aucune inquiétude sur le sujet. Thierry Touzaint (son prédécesseur à la tête de l’équipe de France) est un garçon posé, réfléchi. Il a su s’éclipser, se mettre un peu en retrait. Mais, je conçois fort bien qu’il ait pu avoir eu quelque mal à prendre ses nouvelles marques. Il possède tout de même une telle expérience qu’il peut apporter des choses. L’intérêt est d’associer les compétences et non de se tirer dan les pattes.

 

En coachant Nicolas Touzaint, il est même en phase avec la politique fédérale. Celle qui, en saut d’obstacles, a générée l’apparition des grands maîtres aux côtés de Laurent Elias.

Tout à fait. Et je suis totalement en phase avec cette façon de gérer les choses. J’aurai peut-être un peu de mal à le faire comprendre, mais l’éviction de Thierry Touzaint a été, pour moi, un déchirement.

 

Un petit mot sur La Baule, dont on dit qu’il pourrait perdre le CSIO de France au profit de Chantilly ?

Du côté de la Fédération, il n’y pas de bruit comme quoi le CSIO de France quitterait la Côte d’Amour. Je pense qu’il y a plein d’autres beaux événements à organiser au niveau de la FEI. Chantilly va mettre en scène un Global Tour et, avec la réussite au bout du bout, il peut être candidat à l’organisation d’un championnat d’Europe. Et la Fédération lui apportera tout son soutien. Sur le CSIO, c’est donc clair, il restera à La Baule.

 

Mais que les organisateurs soient dynamiques, n’est pas pour vous déplaire ?

Actuellement on sent naître effectivement une émulation entre les organisateurs pour être candidats à des beaux concours. C’est évidemment louable et à souligner. C’est dans cette optique que l’on a d’ailleurs crée le Grand National.

 

Recueilli par Guy FICHET avec Patricia CAPELLE.