Pau : reconnaissance du cross

Sport
Cet article a été publié le : 26 octobre 2012 à 14h35
Pau : reconnaissance du cross


Jean-Marc Varillon nous a présenté le parcours qu’il avait conçu pour ce CCI**** de Pau 2012. Avant de

voir le parcours dans le détail, il nous explique l’aspect général qu’il a voulu donné : « Le parcours est assez difficile au début, avec le gué en n°6 qui comprend 5 éléments. Les concurrents vont forcément prendre du retard sur cette première partie, qu’ils vont devoir récupérer en milieu de tour, où l’on trouve des obstacles de volée assez massif. Pour être maxi, il faudra qu’ils arrivent même à prendre de l’avance avant d’aborder la fin de parcours où il y a des combinaisons assez techniques. Il faudra rester vigilant, notamment avec la dernière combinaison dont la difficulté sera de gérer à la fois la fatigue des chevaux et la pression du chronomètre. »
Le parcours commence avec une première difficulté en n°3 et 4 : une grosse montée, suivie d’un panoramique, puis une pointe à 4 foulées. Le fameux gué n°6 (cf photo ci-dessus) est magnifique, avec un cygne en entrée, 3 foulées, un canard, 1 foulée, contre-bas dans l’eau, une galopade dans l’eau puis contre-haut, une foulée et un directionnel en forme de nid avec de vraies plumes sur l’obstacle ! Pour Jonathan Paget, le cavalier Néo-Zélandais, « ce sera difficile pour les chevaux pas encore tout à fait réglé dans le rythme. »

 

En numéro 7, nous avons le traditionnel jardin à la Française, un plan vertical très joliment décoré. La combinaison n°10 peut assurément être perturbante pour les chevaux car l’obstacle de sortie est assez inabituel dans le design : 3 foulées après un gros coffre, ils devront sauter un directionnel constitué d’un tronc très étroit soutenu simplement par une grappe de raisins violets. Très dérobande, elle nécessitera des chevaux extrêment droits ! Le n°12 est le deuxième gué, sur l’hippodrome. Il s’agit d’un triple qui cumule les difficultés technique : on trouve deux haies directionnels avec un très gros biais, séparées seulement par un saut de puce ! Une haie dans l’eau constitue le dernière élément de la combinaison, plus simple que l’entrée. Le double n°18 (cf photo ci-dessus) mérite d’être cité aussi pour son travail de construction. En effet, Christian Achard a fait un travail de recherche historique pour cet obstacle dont le thème est l’aviation. En effet, le premier vol fut effectué à Pau et les coffres ont exactement la forme et le décor des hangars d’avions de l’époque. Des maquettes d’avion appartenant à la ville de Pau illustrent les abords.
Enfin, le dernier gué est à soigner aussi : un balcon en entrée, 4 à 5 foulées selon le choix des cavaliers, contre-bas, et après une galopade dans l’eau, à nouveau contre-haut, 2 foulées, pointe, 3 foulées en tournant, triple broche ! Ce gué porte le doux nom de « Monstre du Loch Sers », pour donner le ton ! Et il ne faudra donc pas négliger la dernière combinaison, dite « le tournant des poneys » avec une pointe difficile en sortie, où Astier Nicolas s’était fait avoir l’an dernier alors qu’il visait le podium. On espère qu’il saura tenir compte des leçons du passé pour finir ce parcours sans encombre !
Michael Jung, qui vient pour la première fois, trouve ce concours extraordinaire : « je suis agréablement surpris car le cross est assez galopant. Je m’inquiète quand même du premier gué, très difficile en début de tour. »
HF