Saumur : aussi le rendez-vous de la jeunesse

Sport
Cet article a été publié le : 20 mai 2010 à 14h54

CCI de Saumur : A l’instar d’Aurélie Gomez, nombre de jeunes tiennent les feux de la rampe sur le domaine de Verrie.

Elle est belle et souriante à cheval. Bien dans sa tête, droite dans ses bottes. Aurélie Gomez, la jeune cavalière de Rocheservière en Vendée, sait ce qu’elle veut, où elle souhaite aller. A 26 ans, elle sait aussi que le temps travaille pour elle. « En fait, je débute un peu à ce niveau, glisse-t-elle un peu intimidée.

Il n’empêche, Aurélie franchit déjà allégrement les obstacles avec son fidèle et protégé Jag de Roc O Cerf. « C’est vous qui le dites, sourit-elle encore « Mais je dois reconnaître que Jag, pour son premier deux étoiles, fin 2008 à Pau, nous a agréablement surpris. »

Sur sa lancée, le crack a enchaîné le CCI de Compiègne et s’est classé, en début d’année, à Tartas.

Nicolas, le conseiller de choix

Un parcours qui n’a pas laissé indifférent Nicolas Touzaint, toujours avide d’apporter son soutien et ses conseils aux jeunes pousses en blé. « Effectivement, il a accepté de me conseiller lors de la reconnaissance des parcours de cross. Nous choisissons mon programme de concours. » Enfin, Aurélie n’a pas hésité à se jeter à l’eau en s’associant avec Pascal Leroy, sur le circuit du Grand National. « Où nous devons être quatrièmes ou cinquièmes au classement général provisoire. »

Mais, pourquoi donc ne s’être pas engagé sur le CCI trois étoiles, elle qui ne semble guère avoir froid aux yeux, semble habitée par cette soif de réussite, nourrie par ce bon goût du travail. « Je suis ici pour le travailler, le remettre en confiance et moi par la même occasion, s’en rongerait-elle presque les ongles. « A Pompadour, Jag s’est en effet arrêté sur le cross. »

Sagesse propre aux champions, Aurélie, avec le consentement son conseiller Nicolas, a donc déclassé le cheval. Mais, c’est clair, le couple ne s’arrêtera pas sur un pareil petit échec. « J’espère pouvoir retrouver les trois étoiles à Vittel ou disputer la Pro Elite à Tartas. » Raisonnable et pondérée, Aurélie ajoute. « L’essentiel est de bien faire avec les chevaux que l’on a. » Pour in-fine ? Question idiote ! « Comme tout cavalier, essayer d’aller le plus haut possible. »

De vivre dans les étoiles avec Jag.

Guy FICHET