Trophée du meilleur concours international : Lignières en Berry

L’objectif de ces trophées est avant tout de valoriser des organisateurs qui se donnent du mal pour

faire en sorte que leur concours soit parfait. Le fait qu’Emmanuel Lagarde, le directeur du concours de Lignières, soit venu à la réunion des organisateurs du 15 novembre accompagné de Frédérique Perruchot-Siegl, la responsable de communication du concours, prouve bien leur volonté de s’améliorer encore et toujours !
Initialement, il ne devait y avoir qu’un seul trophée du meilleur concours. Mais il est vrai que les internationaux ne jouent pas tout à fait dans la même cour. Lignières a désormais acquis un haut niveau de professionnalisme, que nous avons donc récompensé avec ce trophée. Gilles Chanteloube, Président de l’association des Compétitions Équestres du Val d’Arnon, nous présente cet International 1 et 2 étoiles plus en détail…

Gilles Chanteloube : « C’est un grand honneur pour une petite équipe comme la nôtre, qui est à 100% bénévole, de recevoir ce prix ! Cela nous motive beaucoup pour continuer sur cette voie ! »

Quels sont les principaux points forts de votre concours ?
« Les infrastructures sont de grande qualité, sur les 96 hectares du parc de nature et de loisirs du Pôle du Cheval et de l’Âne, avec une partie du cross qui passe sur l’hippodrome de Lignières. Le site est quasiment neuf (mois de 10 ans), donc parfaitement fonctionnel ! Avant l’international, la qualité du sol était le gros point noir du cross, mais grâce au travail des équipes techniques et au conseil de Pierre le Goupil, nous avons une piste de qualité désormais. Par temps sec, nous pouvons contrôler parfaitement l’état du terrain grâce à la machine que nous prête l’association Ustica, et en cas de pluie, le terrain absorbe très bien.
Les carrières de CSO et de dressage sont toutes en sable Toubin & Clément et nous avons une immense carrière en herbe sablée qui est à la disposition libre des cavaliers pendant toute la durée du concours. Ceux qui préparent le Lion d’Angers, qui a lieu deux semaines plus tard, sont toujours très satisfaits de pouvoir s’entraîner sur cette carrière.
Enfin, si l’on monte sur la terrasse de l’hippodrome, on a une vue dégagée sur 80% du cross, c’est donc un point positif pour le public. »

Et côté animations ?
« Nous organisons un marché bio le samedi et le dimanche qui, outre les cavaliers, attire le public local qui vient donc en nombre assister en même temps aux épreuves de cross. Les deux soirées ‘’cavaliers’’ sont aussi généralement très conviviales ! »

A-t-il quand même des points faibles ?
« Le gros point faible, c’est la localisation du concours. On est au centre de la France mais au milieu de nulle part ! Cela ne nous aide pas à avoir des partenaires, mais cela ne freine heureusement pas les cavaliers à venir !
Sinon on a toujours des petits problèmes techniques de dernière minute, mais on arrive toujours à se débrouiller pour que cela ne se ressente pas. »

Depuis combien de temps le concours existe-t-il ? Y a-t-il d’autres CCE organisés sur ce site dans l’année ?
« 2013 était la 6ème année de l’International. Avant, il y avait un national jusqu’à Pro 2, avec des épreuves Jeunes Chevaux. Nous n’organisons pas d’autres épreuves de Complet pour plusieurs raisons :
– il faudrait revoir tout le parc d’obstacles pour pouvoir proposer des parcours de différents niveaux
– il est difficile pour nous de mobiliser les bénévoles plus tôt dans l’année
– il n’y a pas vraiment d’autres dates disponibles, entre les courses de l’hippodrome, les autres concours (4 CSO, le Championnat de France d’attelage, etc.) et manifestations du Pôle du cheval et les autres Complet de la région. »

Quelles sont les nouveautés annoncées pour l’année prochaine ?
« Hé bien le concours a eu lieu il y a seulement un mois, alors nous n’avons pas encore eu le temps de bien y réfléchir dans le détail. Nous avons fait un débriefing rapide mais il faut qu’on en fasse d’autres avec plus de recul. Si on trouve un vrai partenaire, on aurait les moyens de passer sur un niveau 3 étoiles, mais c’est une hypothèse encore peu probable. »