De Zuchowicz : » On ne lâchera rien « 

Sport
Cet article a été publié le : 14 septembre 2010 à 8h07
De Zuchowicz : » On ne lâchera rien « 


Il devait être remplaçant, le voilà parachuté titulaire après le forfait de Nicolas Touzaint. Pour autant, Stanislas de Zuchowicz n’a pas volé sa sélection. Il l’explique, comme il souligne, à l’instar d’Arnaud Boiteau, avant-hier, qu’au sein de cette équipe de France, chacun a enfin trouvé sa place. Quand l’esprit d’équipe va…..

Etes-vous surpris de vous retrouver en équipe de France ?

Je suis bien sûr honoré de cette sélection, ma deuxième après celle des championnats d’Europe l’an dernier. Ce n’était pas une surprise, même si rien n’était acquis avant la sélection définitive.

J’ai fait un bon début de saison (2ème au gd national de Saumur), un **** correct à Lexington, où malgré pas mal de temps sur le cross, le cheval est quand même double sans faute. Ensuite il a très bien couru à Aix, malgré une erreur technique de ma part sur le cross. L’épreuve du Pin était moins convaincante, ce qui a je pense expliqué ma place de remplaçant.

Comment vit-on, le passage de statut de remplaçant à celui de titulaire ?

Je n’ai pas eu tellement le temps de cogiter car Nicolas a annoncé son forfait assez rapidement, du coup je ne suis pas resté longtemps dans le costume du remplaçant. J’ai donc entamé le stage de Deauville en tant que titulaire, ce qui est plus confortable que de faire la préparation sans savoir si on va y aller et de regarder partir les copains.

 

En fait, c’est la place de Nicolas Touzaint que vous prenez. Une pression  particulière ?

Je ne prends absolument pas sa place: il avait la place du pilier de l’équipe, moi je rentre dans les six au service d’une équipe qui va, du coup, se structurer autrement. La pression est forcément présente car c’est une responsabilité d’endosser ce maillot de l’équipe de France, et on a tous à coeur de bien faire, de ne pas décevoir les gens qui nous ont fait confiance.


Chacun a trouvé sa place


Vous vous voyez retenu en équipe ou individuel ?

Chacun son travail ! Il y a les cavaliers et le sélectionneur. Chacun peut jouer au petit jeu des pronostics en trouvant des arguments pour justifier untel ou untel en équipe. Il pourrait paraître logique que je parte en individuel étant donné que j’étais remplaçant au départ. Je jouerai ma carte à fond si je suis en individuel, mais je me mettrai avec la même motivation au service de l’équipe si Laurent estime que j’y ai ma place.

Un mot sur la forme de Quirinal de la Bastide ?

Très bonne. Je pense qu’on continue à progresser en dressage (les 2 dernières sorties à Aix et au Pin étaient encourageantes de ce coté avec – 49 et – 45 pts), il a très bien sauté lundi dernier pour la dernière séance d’obstacle à Deauville, et il fait très aisément ses galops sur la plage.

Vos espoirs, après les quelques petites facéties qu’il vous a réservées au Pin ?

C’était encore pire l’an dernier à Jardy, et il a pourtant bien couru ensuite à Fontainebleau ! Donc à moi de réussir à le mettre dans de bonnes dispositions pour qu’il soit serein sur le cross !

Vous êtes le seul à avoir découvert, récemment, Lexington. Un mot sur le contexte et l’environnement de ces championnats du monde ?

Techniquement pas de reproches à formuler, les terrains sont parfaits, le cross bien construit, les chevaux bien logés. J’espère que la météo ne sera pas trop capricieuse car le temps change très vite là bas. Sinon les conditions sont idéales pour avoir un beau moment de sport, avec un public très enthousiaste.

Un mot également sur le stage de Deauville.

Là encore que du positif. cela fait dix jours que le stage a commencé et j’ai l’impression d’être arrivé hier. Conditions techniques top (carrières, logement chevaux et cavaliers, plage), très bonne ambiance, alternance de séances studieuses et de franche décontraction. Le groupe vit très bien ensemble, chacun semble y avoir trouvé naturellement sa place.

Votre réponse libre ?

Merci à Michel Carreiro (propriétaire de Quirinal) et au CSEM de me permettre de vivre cette belle aventure, et comme dit le coach: « quoi qu’il arrive les gars, on lâche rien ! »

 

Stanislas de ZUCHOWICZ sur une idée de Guy FICHET