Didier Dhennin : parrain du Pouget

Sport
Cet article a été publié le : 08 novembre 2011 à 9h40
Didier Dhennin : parrain du Pouget


Didier Dhennin a été choisi pour représenter le premier concours International du Pouget. Une occasion pour interviewer ce grand cavalier, mais aussi ce jeune marié…

Tout d’abord, félicitations pour votre mariage avec Clémentine samedi dernier! On imagine l’importance d’un tel événement…

« Oui, merci! Tout s’est très bien passé! ça a été l’occasion de rassembler nos proches et nos amis, même si nous n’avons pas pu inviter tous ceux qu’on aurait souhaité. Cet acte était quelque chose d’important pour nous deux, nous ressentions le besoin d’officialiser notre vie commune. »

Vous êtes donc le parrain du Pouget, qu’est-ce que cela signifie d’être le parrain d’un concours?

« Etre parrain, ça signifie qu’on adhère au projet et que l’on croit à la qualité de la prestation qui sera proposée aux cavaliers, dans le but de les inciter à y participer. »

Pourquoi avoir choisi de parrainer ce concours?

« Je n’avais jamais participé à une compétition là-bas mais j’y ai fait plusieurs interventions de stage. Je connais donc bien le terrain. Rafel Mazoyer est un professionnel très consciencieux et investi pour organiser le meilleur concours possible. Malgré de grosses intempéries il y a 4 jours (le terrain de cross était recouvert d’un mètre d’eau!), je sais qu’il fera le nécessaire pour que le cross soit parfait ce week-end. Ce concours a le mérite de voir le jour dans le Sud de la France, une région sinistrée en Concours Complet, il est donc important qu’il réussisse. De plus, vu la qualité des infrastructures et la date trouvée dans le calendrier, c’est un International qui pourrait très bien évoluer dans les années à venir vers un CCI en vue d’obtenir une qualification pour la saison prochaine. »

Vous avez engagé deux chevaux dans le CIC* : Quality Bois Margot et Regensburg d’Uriat. Pouvez-vous nous faire un bilan de leur saison et des prévisions sur leur avenir?

« Quality est donc un entier de 7 ans qui a fait une saison en dent de scie, ce qui ne lui a pas permis de se qualifier pour le Lion d’Angers. Malgré ses nombreuses qualités, il manque encore de maturité dans cette discipline, je peux donc difficilement donner un avis pour la saison prochaine. Regensburg est lui aussi un entier, du même père (L’Arc de Triomphe), mais il est beaucoup plus posé et régulier que Quality. Il a fait une super saison de 6 ans, en terminant 3ème ou 4ème dans les gains avant Pompadour. A la Grande Semaine, il se classe 6ème, il n’y a donc rien à dire! L’année prochaine, je pense suivre le circuit des 7 ans proposé par la Fédération. Je reste toutefois vigilant car il ne s’agit pas de le griller en courant le circuit à n’importe quel prix. Le Concours Complet est une discipline compliquée pour un étalon. »

 

Didier Dhennin et Quality Bois Margot dans le Championnat des 7 ans à Saumur

 

Comment vont les « vieux » : Ismène du Temple, Must des Surreaux*Nièvre et Opi de Saint Léo?

« Ismène reprend le travail tranquillement dans l’optique de courir le Grand National et quelques 3 étoiles l’an prochain. Must se remet très bien de son petit problème aux Championnats d’Europe, les vétérinaires sont très optimistes. Il reprendra sûrement le travail la semaine prochaine. Quant à Opi, après sa superbe saison cette année, il a eu une période plus tranquille de petit travail. Nous avons encore tout l’hiver pour être prêt pour l’an prochain, puisque Laurent Bousquet semble compter sur nous pour les Jeux! »

Photo en tête d’article : Didier Dhennin et Ismène du Temple. Crédit Alain Laurioux, IFCE

 

Propos recueillis par Hedwige Favre