Equi-taxe : Une mobilisation nationale sans précédent !

Sport
Cet article a été publié le : 26 novembre 2013 à 8h50

Dimanche 24 novembre 2013, la France équestre a montré sa mobilisation lors de la manifestation entre la Place d’Italie et la Place de la Nation. Plus de 25 000 personnes et 1 200 chevaux et poneys ont défilé dans une ambiance conviviale et familiale contre la hausse de la TVA de 7% à 20% pour les activités équestres. C’est une véritable réussite pour la filière équestre.

Les représentants du monde du cheval présents à Paris, ont tenu à remercier et à saluer la mobilisation des 20 000 personnes

sur les 5 kilomètres de parcours de la manifestation contre l’Equitaxe, ainsi que la motivation et la ferveur des manifestants, parfois très jeunes, mais décidés à défendre leur passion et ce sport populaire et jeune.

La Fédération Française d’Equitation (FFE), la Fédération Nationale du Cheval (FNC), le Groupement Hippique National (GHN) et leurs structures régionales et départementales sous la bannière du collectif « L’équitation en péril », ont voulu rendre hommage à tous les dirigeants de centres équestres et cavaliers qui ont rappelé aujourd’hui que le cheval fait partie de l’histoire de la France, et que chacun, par sa présence à cette manifestation, continue de le faire vivre dans la culture de notre pays. « Le monde entier nous regarde » déclara Serge Lecomte, Président de la FFE, en s’adressant à la foule, « Le monde entier vient s’inspirer de notre modèle économique. […] Il faut montrer que la France est un peuple de cavaliers qui existait et qui existera toujours ! ». Ils tiennent également à remercier tout particulièrement Pascal Mulet-Querner, porte-parole de la manifestation, qui a su motiver les représentants des centres équestres à manifester pour défendre leur profession.

Le Comité Régional d’Equitation d’Ile de France (CREIF), par l’intermédiaire de François Lucas, son président, souhaite remercier tous les dirigeants de centres équestres, cavaliers et sympathisants de la cause cheval venus de la France entière pour participer à la manifestation. C’est grâce à cette mobilisation sans précédent que les revendications de la filière équestre pourront être entendues par le gouvernement. «Nous ne voulons pas et n’attendons pas de subventions mais une règlementation garante de la pérennisation des activités équestres en toute autonomie » précise François Lucas. Pascal Bioulac, Président du GHN, demande quant à lui,  une abrogation du décret et un moratoire sur la fiscalité de l’équitation.

 

Voir le reportage d’Equidia ci-dessous :

 

 

La mobilisation n’est pas prête de s’éteindre !

A l’occasion du Salon du Cheval de Paris, du 30 novembre au 8 décembre 2013, les représentants de la filière comptent bien encore donner de la voix pour défendre l’équitation et son modèle économique repris dans le monde entier. C’est une vitrine nationale pour un monde en majorité rural qui bénéficie malheureusement de peu d’attention gouvernementale. Il est donc indispensable de continuer à se mobiliser face au mutisme du gouvernement français, gouvernement qui s’émeut d’une structure économique victime d’une hausse de TVA de 14,5 points en 2 ans.

Des solutions concrètes

La FFE, 3ème fédération sportive en terme de licenciés, accompagnée du GHN, du CREIF et de nombreux autres représentants du monde du cheval, sont prêts à proposer des solutions euro-compatibles, en accord avec les volontés du gouvernement français de développer le sport pour tous, l’aménagement du territoire, de l’espace rural, et s’inscrivant dans le développement durable. Si le silence des dirigeants de notre pays perdure, la filière équestre, forte de sa mobilisation du lundi 11 novembre, mais surtout du dimanche 24 novembre, envisage d’autres actions de protestation, notamment à Bruxelles, pour alerter la Commission Européenne et le Parlement Européen des mesures fiscales engagées par la France. « Nous voulons également que les Jeux Equestres Mondiaux, organisés en Basse-Normandie en 2014, servent de modèle mondial et non de tribune médiatique de contestation ou d’un enterrement de première classe de notre sport » insiste François Lucas.

Le monde du cheval est plus motivé que jamais pour ne pas mettre pied à terre face à des mesures jugées injustes et irresponsables envers les sports équestres. La mobilisation continue !

 

(Sources communiqué FFE)