La FEI s’explique sur les nouvelles mesures prises concernant l’audio-visuel

Actualité National
Cet article a été publié le : 07 mars 2024 à 16h37
La FEI s’explique sur les nouvelles mesures prises concernant l’audio-visuel

Cyrielle Lefevre et Armanjo Serosah (P Chevalier)


« C’est en aucun cas une mesure pour censurer notre sport ou sa transparence, » confie la FEI à Horse & Hound, qui est allé questionner l’institution au sujet de cette nouvelle qui a mis le feu au poudre des réseaux sociaux ces derniers jours. En effet, la FEI a annoncé durcir les règles quant au partage de contenu à caractère audio-visuel lors des évènements dont elle est partenaire titre.

Ces derniers, qui incluent notamment les Championnats du Monde et d’Europe et les Coupes des Nations (pour le CCE), vont donc être théâtres de nouvelles directives concernant les « non-détenteurs de droit » comme les cavaliers et les personnes qui entourent ce dernier (les grooms, propriétaires, fédérations nationales, officiels et membres accrédités de la presse). Ces directives s’appliquent au contenu publié sur des sites internets, des blogs, les réseaux-sociaux, ou sur des application mobiles.

Pour retrouver toutes les informations concernant ces directives, vous pouvez retrouver l’article ici.

Alors, pour éclaircir la situation, Horse & Hound a contacté la FEI qui affirme que la révision des directives concernant ces mesures est une simple mise-à-jour afin d’apporter plus de clarté quant à qui peut poster du contenu lors des évènements FEI.

« Il faut souligner que c’est uniquement lors des évènements durant lesquels la FEI est partenaire titre que ces règles s’appliquent. Il y a beaucoup d’évènements dans le monde qui suivent les règles FEI, mais ces nouvelles directives ne s’appliquent que lors d’évènements comme le Championnat du Monde, les Coupes des Nations, etc… Ces évènements sont sujets à des accords de diffusion mis en place entre la FEI et d’autres partis. 

Lors de ces évènements, les droits d’image (vidéos et images non-fixes) sont vendus à des diffuseurs et ils ont donc les droits exclusifs sur le contenu. La FEI se doit donc de réserver le droit au contenu aux ayant-droits. C’est pratique courante dans les médias sportifs. »

Les médias non-détenteurs de droits étaient autrefois autorisés à poster de courtes vidéos sur leurs réseaux, et ne pourront désormais plus le faire. La FEI reconnaît également la difficulté que cela représentera pour faire appliquer ces nouvelles directives, avec les smartphones. Les organisateurs auront donc des copies de ces directives, données par la FEI, et se devront de les distribuer sur places aux personnes concernées. La Fédération Internationale, en cas de violation des règles, demandera aux réseaux-sociaux de supprimer le contenu et pourra demander aux organisateurs de retirer l’accréditation d’un média ou d’une personne lors d’un évènement ou des évènements futurs.

Ces nouvelles directions sont « en place pour assurer les droits des détenteurs des droits d’image. Les athlètes peuvent poster leurs tours sur leurs réseaux sociaux, et les fédérations nationales peuvent aussi poster les tours de leurs cavalier.es. Dans les faits, tous les tours peuvent donc être postés tant qu’ils suivent les directives. »

Source : H&H – traduit de l’anglais par France Complet