Portrait d’adhérent : Eric Chevillot, élevage du Banier

Élevage
Cet article a été publié le : 19 novembre 2014 à 10h00
Portrait d’adhérent : Eric Chevillot, élevage du Banier

Eau de Rose du Banier


On s’intéresse aujourd’hui à l’un de nos adhérents éleveurs, Eric Chevillot, qui gère avec sa femme l’élevage du Banier près de Bordeaux.


Carte d’identité :

Né en 1959 à Paris
Situation familiale : marié, deux enfants dont un cavalier (actuellement en Angleterre)
Région : Aquitaine
Profession : ancien technicien en Aéronautique, éleveur à 100% depuis 10 ans
Adhésion France Complet : membre en 2011 et 2014


Où se trouve votre élevage et depuis combien de temps existe-t-il ?

« L’élevage se situe à 50km au Nord de Bordeaux. Il a été créé il y a 20 ans mais de façon plus sérieuse depuis 10 ans quand j’ai quitté mon poste dans l’aéronautique. »

Combien de produits faites-vous naître chaque année ?

« C’est un petit élevage, on fait naître en moyenne deux produits par an. On avait fait une pause pendant 2/3 ans car avec la crise, les chevaux ne se vendaient plus, mais on a repris l’an dernier car on a craqué sur l’étalon Ogano Sitte. On a donc deux poulains de lui cette année. Vous pouvez retrouver tous nos produits en photos sur notre site www.rabanier.com. »

Quels sont vos objectifs d’élevage ?

« Nous élevons par passion et notre but est de produire des chevaux de Complet. J’ai moi-même fait un peu de Complet quand j’étais jeune et je préfère l’état d’esprit des cavaliers de Complet que ceux de CSO. Bien sûr on aimerait avoir un jour un cheval au plus haut niveau, mais dans tous les cas, on essaye de donner à chacun de nos chevaux une chance de bien courir en Complet, au moins jusqu’en *. Nous en plaçons quelques uns chez des cavaliers professionnels (Cédric Lyard, Thomas Carlile, Martin Denisot, Pierre Eric Capitaine). Comme on ne peut pas tous financièrement les faire valoriser par des professionnels, on en confie quelques uns à des Amateurs, après avoir bien vérifié les conditions d’accueil et d’encadrement des chevaux. Parmi nos meilleurs produits, on a eu Palatine du Banier qui a été indicée 146 en 2008 avec Cédric Lyard et l’an dernier, Ragtime du Banier était indicé 118 avec Pierre Eric Capitaine. »

Aston Martin du Banier et Martin Denisot à Pompadour

Aston Martin du Banier et Martin Denisot à Pompadour

Que recherchez-vous en priorité pour vos produits ?  

« Avant tout le mental, et des allures ! Toutes nos juments sont très près du sang (soit des Anglo-arabe, soit des Selle Français mais avec de l’Anglo en 2ème ou 3ème génération, donc nos produits en sont naturellement bien pourvus. On cherche ensuite à ajouter de la force et un bon coup de saut. »

Avez-vous d’autres activités que l’élevage ?

« Mon épouse qui gère l’élevage avec moi est aussi prof d’Anglais. L’élevage est notre passion mais ce n’est pas ça qui nous fait vivre. Nous avons une activité plus importante de pension pour les chevaux retraités, les jeunes poulains jusqu’au débourrage et les poulinières, dont on assure le suivi de gestation. Nous avons une carrière et un petit manège mais la structure n’est pas quand même pas très adaptée pour accueillir des pensions de chevaux au travail. »

Propos recueillis par Hedwige Favre